Et dans la famille Brontë, je demande Emily !
Petite bio à l'usage des néophytes de l'Angleterre victorienne :
Emily Jane est la cadette de la célèbre famille britannique (Charlotte étant l'aînée et Anne la benjamine). Elle est l'auteure d'un unique roman, Wuthering Heights, plus connu sous le nom des Hauts de Hurlevent. Ce chef d'oeuvre (et oui, je ne pèse pas mes mots !) est publié en 1847, un an avant son décès. Destin tragique, comme ses deux sœurs puisqu'elle meurt à l'âge de trente ans.
Mais alors, une question brûle les lèvres : de quoi parle ce roman et pourquoi est-ce un chef d'oeuvre ?
Nous sommes dans la campagne anglaise profonde : celle des contrées désertiques, des terres vallonnées isolées, là où le vent frappe violemment les étroites fenêtres, où la verdure printanière redonne vie et espoir aux habitants, où l'atmosphère est pesante, tumultueuse...
S'ouvre alors un récit à deux voix : celle de Mr Lockwood, jeune visiteur londonien qui dépose ses valises à Thrushcross Grange, dont le propriétaire est un certain Heathcliff vivant à Hurlevent. La froideur et l'étrangeté du maître des lieux poussent Lockwood a interrogé Nelly Dean, domestique, sur l'histoire de cet homme. Elle devient donc la narratrice principale de ce livre.
Trente ans plus tôt, Mister Earnshow, propriétaire des Hauts découvre un orphelin, Heathcliff, dans les rues de Londres et décide de le ramener chez lui. S'installe alors une haine viscérale entre son fils aîné et ce jeune vaurien tandis qu'il se rapproche de la cadette, Catherine. A la mort de son père, Hindley Earnshow hérite et tente par tous les moyens de détruire la vie d'Heathcliff. Ce dernier est également humilié par Catherine, qui, malgré un amour fusionnel, en épouse un autre.
Heathcliff n'a donc qu'une seule idée en tête : se venger et tout faire pour devenir le propriétaire de Hurlevent en rendant à la famille Earnshow la monnaie de sa pièce. L'histoire se répétera quelques années plus tard avec la descendance de ces familles maudites.
Les Hauts de Hurlevent, c'est un roman qui parle de vengeance, de violence, de souffrance, d'ignorance (pardon pour la rime...) mais aussi d'amour fraternel, paternel, passionnel, au rythme des orages qui déferlent sur le logis et qui tourmentent ses habitants.
Un grand classique de la littérature anglaise, dont la lecture paraît complexe au départ mais il faut vraiment s'accrocher car c'est un ouvrage haletant, qui prend aux tripes. Lorsque le vent souffle dans les Hauts, on ne peut que frissonner !
Il ne me reste plus qu'à voir la version cinématographique...
Lu il y a quelques années, tu me donnes envie de le relire et de voir la nouvelle adaptation cinématogrphique.
RépondreSupprimerJe te la prête dès que je l'ai vue, si la propriétaire du DVD est d'accord...
SupprimerJe l'ai lu grâce à Carole!
RépondreSupprimerHeureusement, il faisait beau et chaud à Nice.
Livre sombre et lugubre.
Bonne soirée
Mais ça reste une très belle lecture malgré ce côté sombre.
SupprimerWow quelle culture ! T'en sais plus sur le sujet que la prof d'anglais que je suis ! Faut dire que je n'ai pas fait d'études d'anglais littéraire mais économique !
RépondreSupprimerNe t'inquiète pas, j'ai fait des recherches !
SupprimerMoi aussi, j'adore ce roman. Je l'avais découvert pendant mes études (oeuvre obligatoire). Du coup, ça m'a amenée à lire "Jane Eyre" de Charlotte Brontë que j'ai également beaucoup apprécié.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais vu de version cinématographique de "Wuthering Heights", j'ai peur d'être déçue.
Jane Eyre fait partie de ma PAL également...
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