Donna Tartt, Le chardonneret, Feux croisés, 2014. |
Théo vit avec sa mère à New-York. Son père les a abandonnés, un matin, sans plus jamais donner de nouvelles. La relation entre la mère et le fils en est devenue encore plus fusionnelle. Tout bascule le jour où ils se retrouvent au cœur d'une explosion, dans un musée. Théo se réveille, secoué par le bruit, la poussière, les corps au sol. Il cherche sa mère dont il s'était séparé quelques minutes auparavant. Un homme blessé l'interpelle. En rendant son dernier souffle, il intime au jeune garçon de décrocher un chef d'oeuvre du peintre hollandais Fabritius, le Chardonneret.
Théo apprend le décès de sa mère en fin de journée, après s'être réfugié chez lui avec le tableau.
Tout bascule donc ce fameux jour. Que va-t-il devenir ? Et surtout que faire de ce Chardonneret, estimé à des millions de dollars ?
Avant d'ouvrir ce livre, il faut avoir quelques heures devant soi car engloutir ses 800 pages demande du temps. Mais cela en vaut la peine ! Le Chardonneret, c'est avant tout un récit initiatique. La galerie de personnages qui gravite autour du jeune homme est des plus originale. Entre un père junkie, une famille bourgeoise hautaine, un meilleur ami russe déjanté, une flamboyante rousse et un vieil antiquaire, Théo découvre qu'il va devoir se prendre en main, faire ses propres choix, et rarement les bons. Sa vie sera hantée par ce secret, ce vol de tableau, trop lourd à porter et pourtant indicible. La culpabilité le rongera, jusqu'à quel point ?
Pas le temps pour le moment.
RépondreSupprimerMais à retenir.
Pareil que ma copine.
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