Maylis de Kerangal, Réparer les vivants, Verticales, 2014. |
Simon Limbes n'a pas vingt ans. La vie devant lui, l'amour de l'océan et des sensations qu'il procure. Nous sommes dimanche, le temps est clément pour une virée entre surfeurs. La mer relâche son flot de vagues et rend tout ce petit monde heureux. Et puis, il y a le retour vers l'appartement, l'accident et le coup de fil que reçoit sa mère pour l'intimer de se rendre à l'hôpital. Simon est en état de mort cérébrale. Ses organes sont viables. Des décisions doivent être prises rapidement.
Maylis de Kerangal nous entraîne le temps de 24 heures dans un univers où le corps cesse de vivre, pour redonner vie à l'autre. Nous sommes entraînés entre les parents de Simon, leur souffrance indicible, leurs choix et l'équipe chargée des transplantations, messagers du pire, comme du meilleur.
L'écriture est saccadée, tranchante et efficace. Le rythme empêche le lecteur de reprendre son souffle, comme si les émotions des uns devaient être partagées par tous. Un moment de lecture qui ne peut laisser indifférent. Un très bon roman à découvrir.
Déjà noté. Je l'emprunterai à la bibliothèque, un jour.
RépondreSupprimerOui, il faut que tu l'empruntes !
SupprimerMerci pour l'idée !
RépondreSupprimerMais je t'en prie !
SupprimerTon petit résumé me fait déjà "froid dans le dos" ; je garde ce titre pour plus tard...
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