Sophie Van der Linden, L'incertitude de l'aube, Buchet Chastel, 2014. |
Après avoir passé ses vacances auprès de son grand-père adoré, Anushka retrouve le chemin de l'école en compagnie de sa meilleure amie, Miléna. En Russie, à Beslan, on fête la Rentrée et les enfants se parent de leur plus belle tenue pour honorer cette journée. C'est donc avec bonheur et insouciance qu'Anushka assiste au discours de la directrice dans le gymnase.
C'est donc avec autant d'incrédulité qu'elle comprend que la fête sera de courte durée. Les élèves et leurs parents sont pris en otage par des "fascistes", des "méchants" qui se révèlent être des terroristes tchétchènes.
Sophie Van der Linden fait ici référence au drame qui s'est produit le 1 septembre 2004, en Ossétie du Nord et qui a fait plus de 300 victimes. Elle nous fait vivre cet événement à travers les pensées d'une jeune enfant, pleine d'espoir et de croyances, malgré la chaleur, le manque d'eau, la puanteur qui la poursuivent trois jours durant. Le sujet est grave, l'issue fatale, mais le regard d'Anushka est très poétique et les mots nous emportent. A découvrir...
Merci pour l'idée !
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